vendredi 7 mai 2010

Du neuf avec du vieux (Ex. n°13, 6) - par Jean-Claude Pompougnac


Enoncé de l'exercice n°13 
----------------------------------------


(A l’ombre des jeunes filles en fleur).
Amélie Nothomb, A Londres, des jeunes filles en pleurs.

Arielle rejoint celui qu’elle croyait aimer parti travailler Outre Manche. Elle se voit obligée de faire la connaissance d’une très jeune rivale, moins naïve qu’elle ne veut bien le faire croire et plus perfide encore qu’Albion. Quand le crime parfait se révèle être une autre paire de manches.


(La Nausée)
Michel Houellebecq, Un prêté pour un rendu.

Pour échapper à la dépendance, Michel accepte d’être hospitalisé. Ses compagnons d’infortune s’entendent comme larrons en foire pour lui confirmer que l’enfer; c’est les autres. Surtout quand ils sont brunes et faussement nymphomanes.

(L’Assommoir) :
Bernard Henri Lévy, Voyage au bout de l’ennui.

Le philosophe revisite un siècle de mélancolie démocratique avec comme fil conducteur le spleen baudelairien et le dandysme brumélien. Une dissection sans concessions des vanités contemporaines opérée avec un implacable scalpel tiré de l’Ecclesiaste.

(L’étranger)
Marc Lévy, L’inconnue du trottoir d’en face.

Julie refuse d’admettre qu’elle est la proie de harcèlement moral de la part d’Aurélien, son patron. Son errance dans la ville la conduit à la rencontre d’une singulière thérapeute…


(Le Rouge et le Noir) :
Philippe Djian, Un mouroir le long du chemin

Eve et Bastien doivent fuir la capitale où, suite à une série de coups tous plus tordus les uns que les autres, ils sont en danger de mort. La France profonde n’est pas le rassurant refuge qu’ils voulaient croire et il s’avère qu’aller à Thouars est hasardeux.

(La peau de chagrin)
Katherine Pancol, Un lifting pour Miss Godiche

Avec une insondable tristesse, Julien assiste à la lente descente aux enfers de sa mère que son refus de vieillir a poussée dans les bras de son meilleur ami.

(Vingt ans après),
Frédéric Beigbeder, Un pour tous, tous pour moi.

Ils étaient quatre, la bande du Relais de la Concorde. Chacun a fait son chemin et plus rien ne semble désormais pouvoir les rapprocher. Charles-Jean, plus lucide que les autres saura-t-il tirer profit des aventures d’une génération comblée.


(Un barrage contre le Pacifique)
Christine Angot, Des horizons dérisoires.

Tel un fantôme, le père absent hante la vieille maison presqu’en ruines où une mère courage et ses deux filles tentent de survivre au milieu d’un voisinage hostile


(Les Misérables)
Jean-Christophe Rufin, Une histoire sans faim

(Aimez vous Brahms ?) :
Bernard Werber, Un violon en Suède, deux cigales en Norvège, trois fourmis en Islande.