mercredi 30 septembre 2009

La femme du Vème - par Marie/zelapin (Exercice n°3)


Cette note de lecture est rédigée de mémoire car je n ai pas jugé utile de conserver le livre dont il est question, je l’ai donné.

En effet, j’ai de La femme du Vème de Douglas Kennedy le souvenir impérissable qu’aurait pu me laisser un mauvais millefeuilles: la crème était lourde, le glaçage démonstratif et écoeurant, le feuilletage cartonné.

Au final, on n’a pas l’impression d’avoir mangé un dessert, on a peiné à le terminer.

Ce livre donne la même impression: l’écriture est laborieuse, les personnages et l intrigue inconsistants et le mystère éventé.

Au final, on n a pas l’impression d avoir lu un roman. On le termine pour être certain de n’avoir rien raté qui pourrait expliquer cet ennui.

Que ce soient les péripéties du personnage masculin central dans Paris ou sa relation à cette femme, tout est surjoué (sur-écrit). Les scènes « crues » (crues, pas érotiques) sont presque aussi excitantes qu’un livret médical d information au patient.

Le pseudo fantastique lié au personnage féminin est mal amené, tout comme les événements de sa biographie semblent plaqués sur la trame de ce roman, comme s’ils avaient été initialement prévus pour un autre.

Si je le conseille à la lecture, c’est pour un exercice (1) : à la fin de chaque chapitre, tenter de réécrire ce qui nous parait trop indigeste.

Mais aussi pour découvrir :

- un personnage d écrivain dans un roman (on pourra avec plus de bonheur lire du Djian).     

- la vision d un certain Paris par un américain,

- ce qu’est un roman de Douglas Kennedy,

- tout ce que je n ai pas su apprécier (et me le relater!).

(1) Tiens donc?!


 Marie/zelapin

8 commentaires:

  1. Il y a "des Douglas Kennedy" sympas. Celui-ci, effectivement, n'est pas digeste mais c'est un peu dur de juger aussi sévèrement un auteur par seulement UN livre raté.
    " Cul de sac" est génial !!!
    "L'homme qui voulait vivre sa vie" agréable.

    Critiquer un livre oui, mais poursuivre le ressenti sur l'ensemble des oeuvres de l'auteur alors là non !

    Quine

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  2. Kennedy est capable du pire comme du meilleur... J'ai vraiment beaucoup aimé "la poursuite du bonheur", nettement moins "Cul de Sac". Le suspense à trop forte dose, on s'en lasse.

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  3. merci pour ces aivs.
    @ Quine: je ne pensais pas que ce que j'ai écrit pouvait laisser penser que je juge l'oeuvre de D. Kennedy, mais seulement ce roman-ci. C'est vrai que je n'ai pas lu d'autres livres de cet auteur depuis, mais c'est plus un hasard qu'une cause directe. Vous avez apprécié ce livre, vous? Et cette note de lecture, vous en pensez quoi? Moi, après coup, j'ai regretté de l'avoir envoyée, je ne la trouvais pas "légitimité, n'ayant pas le bagage pour critiquer.
    @ Aldar: je testerai "la poursuite du bonheur", alors! Merci.

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  4. @Zelapin
    Personne n'a besoin de la moindre "légitimité" ici pour écrire ce qu'il ou elle veut. Heureusement. Et en matière de critique littéraire, je pense personnellement que quand on est lecteur, on est en droit de donner son avis. C'est seulement si l'on n'a pas lu le livre dont on parle qu'on peut manquer de "légitimité" à le critiquer.

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  5. Bon, ben, moi j'aime la viande crue et le mille feuille, et j'ai bon appétit, alors ça doit être un livre pour moi, non ? Non, j'aime pas trop le Ve arrondissement...

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  6. @ alexis z: j'ai cherché quelque chose en rapport avec le cahier des chaarges viande crue et mille feuille(s?), et j'ai pensé à Rabelais... ça irait?

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  7. (commentaire à "La femmes du Ve - par Marie/zelapin")
    Ah, oui, tiens, Rabelais François, depuis le temps qu'il a publié, il serait temps que je le lise... Merci du rappel !
    Mais j'aime aussi la viande blanche. Et le poisson. Etc.

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  8. @ alxis Z: Les trois petits cochons. le vieil homme et la mer. etc... fin!
    (pardon Martin! promis j'arrête)

    (commentaire "la femme du vème)

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